Plongée dans l’univers des cosmétiques depuis ses 16 ans, Sarah Couillard a rapidement eu un intérêt marqué pour l’industrie de la beauté. 5 ans plus tard, c’est une tout autre passion que la directrice de la clinique Epiderma de Rosemont – La-Petite-Patrie développe : la boxe. Dans le ring comme à sa clinique, Sara fait preuve de résilience et de persévérance dans tout ce qu’elle entreprend.
Comment as-tu développé cette passion pour la boxe ?
C’est au Club de boxe Pro-Am, un organisme sans but lucratif situé dans le quartier Limoilou à Québec et qui vient en aide aux jeunes dans la rue (aux jeunes qui vivent des difficultés), que ma passion pour ce sport de combat a vu le jour. À l’âge de 21 ans, j’y ai commencé à pratiquer la boxe simplement pour me maintenir en forme. J’ai alors rencontré Ghislain Vaudreuil, un entraîneur et travailleur social. Quelques mois se sont écoulés et mon intérêt en cette discipline continuait de grandir. J’ai donc pris mon courage à deux mains et j’ai demandé à Ghislain de pouvoir essayer pendant une semaine d’être dans l’équipe de compétition. Contrairement à la boxe récréative, dans la boxe compétitive nous montons sur le ring et participons à des combats. Rapidement, il m’a offert ma première compétition et ma passion pour la boxe compétitive est née.
Qu’est-ce que la boxe t’apporte physiquement et psychologiquement ?
Au niveau physique, la boxe m’a bien sûr offert beaucoup de bienfaits considérant que c’est un entraînement extrêmement complet. Toutefois, les plus importants effets positifs que j’ai remarqués ont été davantage au niveau psychologique. Cette discipline m’a permis de développer une résilience que je n’aurais probablement pas développée si je n’avais jamais entrepris ce sport. Lorsque j’ai commencé à faire des compétitions, j’ai perdu mes quatre premiers combats. Bien que ces défaites ont été difficiles pour moi, mon entraîneur m’a convaincu de persévérer. Il m’a alors persuadé de participer à ma première compétition provinciale dans laquelle je me suis rendu en finale et où j’ai gagné ma première médaille d’argent. Subséquemment, il m’a envoyé aux Gants Dorés, la plus grosse compétition de boxe au Québec, dans laquelle j’affrontais les meilleures boxeuses au Québec de tous les niveaux. J’y ai gagné la médaille de bronze. Preuve qu’avec beaucoup de persévérance et l’effort nécessaire, on peut arriver à tout !
La boxe m’a également apporté une grande confiance en moi et en mes capacités. Avec l’aide de mon entraîneur, j’ai pu découvrir que lorsque nous mettons les efforts nécessaires et que nous persévérons à travers les moments plus difficiles, rien n’est inatteignable. Ceci m’a suivi dans les différentes sphères de ma vie et j’ose entreprendre des projets que je n’aurais peut-être pas eu le courage de faire si je n’avais pas développé cette confiance en moi. Étant une personne avec un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité, j’ai aussi pu développer une structure qui a eu de grandes répercussions positives sur ma vie personnelle.
Si ce n’est pas déjà évident, la boxe est un entraînement que je conseille fortement à toutes et à tous d’essayer au moins une fois dans leur vie.
Quelles sont les prochaines étapes pour toi?
Depuis 1 an, j’ai déménagé à Montréal afin de me développer davantage dans mon sport et dans ma carrière chez Epiderma. Côté boxe, je me suis entourée de la meilleure équipe possible soit mon entraineur, Ludovic Louis, Karim El Hlimi en préparation physique et plusieurs autres spécialistes afin de m’aider à atteindre les plus hauts niveaux et pour tenter de faire le saut en boxe professionnelle et côté carrière je m’assure que mes clientes aient le meilleur service à la clientèle possible et la plus belle expérience qui soit.
Quel serait ton conseil pour quelqu’un qui souhaite commencer la boxe?
Lorsque nous apprenons la boxe, comme à la danse, il faut d’une certaine façon apprendre des chorégraphies. Il faut donc répéter, répéter et répéter. Surtout, il ne faut pas se décourager et continuer malgré les défaites. Nous ne pouvons pas être parfaits dès le début. Bien que ça semble cliché, la pratique est la meilleure méthode pour s’améliorer.