Le soleil n’est pas le démon incarné et il serait faux de croire qu’il n’offre aucun bienfait. En fait, tous les jours, on lui en découvre de nouveaux : sur le cœur ou même contre certains cancers. La condition pour en bénéficier ? D’en user sans en abuser bien entendu !
Les bienfaits du soleil
On sait déjà que dès qu’il apparaît l’humeur s’améliore. Le soleil agit sur la production de la mélatonine qui intervient dans la synchronisation des rythmes de l’organisme. L’effet est immédiat sur le moral comme sur la santé, comme si une simple exposition rechargeait nos batteries.
On sait aussi, que ses effets passent également par la peau : ses rayons UV participent à la consolidation de notre structure osseuse en permettant la synthèse de la vitamine D sans laquelle nos os seraient incapables de fixer le calcium.
Mais gare à ne pas s’y brûler ! Si quelques minutes d’exposition de quelques centimètres carrés du corps suffisent pour bénéficier des bienfaits du soleil, on sait avec certitude et depuis longtemps que les bains de soleil prolongés font le lit des cancers de la peau, du vieillissement cutané et des taches pigmentaires !
Soleil d’hiver, soleil d’été
A-t-on besoin d’autant de protection solaire en hiver qu’en été ? Plusieurs croient que non : le soleil n’a pas le même angle avec la terre que l’été, l’indice UV est généralement plus bas et il fait bien entendu moins chaud. Ils ont tort. Les recherches pointent en fait dans la direction inverse : les rayons UV seraient même plus dangereux pendant l’hiver. La lumière se reflète beaucoup plus durant cette période, sur la neige notamment.
On le sait, le niveau d’intensité des rayons UV dépend de plusieurs facteurs. Spontanément, on pense à l’heure du jour, à la saison ou aux conditions météo. Mais d’autres facteurs, moins connus, sont pourtant très influents et entrent également en ligne de compte, comme l’altitude ou les surfaces qui nous entourent.
Ainsi, lors d’une belle journée plein soleil du mois de mars, si l’indice UV annoncé est de 4, dans les faits l’indice réel auquel est réellement exposée notre peau peut facilement atteindre 7 en raison de la réflexion de la neige. L’indice UV de 4 de ce mois de mars frileux s’avère du coup aussi élevé que celui de cette radieuse journée de juillet de laquelle on se soucie de manière bien disproportionnée finalement !
Quelle que soit la saison ou la sensation ressentie, la peau est exposée en tout temps à des rayons UV nocifs qui contribuent à son vieillissement prématuré et au développement de taches pigmentaires. La solution ? Une bonne crème solaire adaptée en tout temps… À moins qu’on ne préfère se cacher sous la couette !