Sandrine a commencé sa carrière chez Epiderma en tant que technicienne mobile pour le réseau complet. Son travail l’a amenée à se déplacer entre Montréal et Ottawa, de même qu’entre Québec et Chicoutimi. Cette opportunité lui a permis de concilier sa vie professionnelle avec son besoin de changement d’environnement.
Après cette expérience enrichissante, Sandrine a occupé le poste de technicienne à temps plein à la clinique de Lachine pendant trois ans. Pendant cette période, elle a pu mettre à l’épreuve et développer ses compétences, ce qui l’a préparée à prendre la direction de la clinique de Lachine.
Grâce à son dévouement et à ses compétences en gestion, Sandrine a su faire preuve de leadership et a été promue directrice multi-cliniques pour les cliniques de Lachine et de Verdun trois ans plus tard.
La pire chose qu’un client puisse vous dire ?
On me demande souvent au début d’un traitement de ne pas porter de jugement face à leurs complexes. Mon but c’est de créer un environnement sécuritaire pour que le client se sente bien en étant soi-même. Mon rôle est d’être la plus humaine possible et de le.la rassurer en lui disant que nous aussi, on se retrouve à la même place. Cela aide à briser la glace et à favoriser le bon déroulement des traitements.
La demande la plus marquante que vous avez reçue de la part d’un client ?
La demande pour laquelle je me suis sentie la plus privilégiée d’exercer le métier que je fais est un client qui m’annonçait être en transition. J’étais aux premières loges de son étape de vie et je l’accompagnais ainsi de longues heures en discutant. Ces échanges furent marquants et tellement importants pour moi. J’en sors gagnante.
La fois où vous avez fait une gaffe ?
J’ai commandé, par erreur, 4 boites de 20 paquets de gaz miniatures contenant une centaine de gaz dans chaque paquet pour nettoyer le visage en traitement (au lieu d’en commander un seul). On pourrait dire que nous sommes équipées pour les 5 prochaines années !
La tâche que vous aimez le plus faire ?
Faire les évaluations crée un lien avec le client. Veiller à lui créer un plan de traitement sur 3 mois, 6 mois ou bien 1 an, qui soit adapté à sa peau et à ses préoccupations. Souvent, en discutant avec le client, on arrive à cibler d’autres préoccupations qu’il ne pensait pas possible de pouvoir traiter. Par exemple, pour les injections, je cherche toujours à démystifier ce traitement tellement polarisant. Dans la plupart des cas, ils ou elles sont content(e)s de pouvoir améliorer une préoccupation qui leur appartient, et ce, sans passer par la chirurgie.
Une idée fausse qui est entretenue à l’égard de votre métier ?
Selon moi, c’est au niveau des connaissances. C’est un métier qui demande de la minutie, de l’écoute. Généralement nous avons plusieurs cours en lien avec le corps humain, la peau, le fonctionnement et entretien des machineries. Chez Epiderma, nous devons suivre à la lettre les protocoles pour nous assurer que la peau soit traitée de façon sécuritaire et que les bonnes informations post-traitement soient transmises.
Qu’est-ce qu’on devrait faire avant de venir vous voir pour une séance d’épilation ?
Définitivement s’exfolier! Je ne le dirai jamais assez : il est important d’enlever les couches de peau mortes avant de recevoir un traitement pour s’assurer que le laser puisse bien atteindre les poils. De plus, c’est une routine à adopter pour le corps au complet afin de maintenir le niveau d’hydratation dans la peau.
Votre technique infaillible pour mettre les clients à l’aise ?
Écouter. Être à l’écoute et porter attention à comment est le client. Il bouge beaucoup ? On lui demande s’il souhaite prendre une pause, car les sujets abordés peuvent être sensibles pour lui ou elle. C’est donc d’anticiper les besoins du client dans la salle avec nous. Aussi notre balle anti-stress reste notre meilleur allié.